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Cet article du Monde alerte sur la consommation de GBL / GHB :
http://www.lemonde.fr/sante/article/2018/04/17/la-consommation-recreative-de-ghb-inquiete-la-nuit-parisienne_5286433_1651302.html

 

Depuis la fin de décembre, les services de police ont recensé dix cas de « malaises profonds de jeune âgés de 19 à 25 ans [...] »

Dix cas en trois mois et demi y compris les fêtes de fin d'année, et on nous fait la morale pour ça ? De combien de murges la police a-t-elle dû s'occuper sur la même période, qui se sont terminées à l'hôpital ?

« attribués à une consommation excessive de GBL associée à d’autres produits stupéfiants et à une consommation excessive d’alcool ».

Ça veut dire que parmi les innombrables pratiquants d'une consommation correcte (sans mélange et surtout sans alcool), il n'y a pas eu un seul malaise digne d'intéresser la police. Ça prouve parfaitement que le GBL est sans danger, et que le problème, c'est l'alcool.

« Un risque d’addiction existe aussi. »

Les services hospitaliers d'addictologie recensent-ils effectivement des cas d'addiction au GBL seul, et combien ? Ou bien cette phrase est-elle une simple invocation du croquemitaine ? À 19 ou à 25 ans, on n'a plus peur des mensonges des adultes, vous savez...

« C’est flippant », abonde Etienne*, le patron de boîte de nuit : « Tous les soirs, on doit gérer des accidents liés à cette drogue [...] »

Ce qui fait surtout flipper Etienne, c'est que si les jeunes se mettent à boire du jus d'orange, les boîtes de nuit ne vont plus faire leurs affaires.

Il est bien évident que les patrons de clubs, dépendants du lobby alcoolier, vont réclamer une interdiction des alternatives à l'alcool ; quant à la police, son métier, c'est d'interdire : elle leur emboîtera le pas. Il reste à espérer que les services publics mènent une politique de santé publique rationnelle, c'est-à-dire qu'ils profitent de l'émergence du GBL pour désaccrocher les jeunes de l'alcool, en insistant bien sur les dangers du mélange. Et que les journalistes remettent les pendules à l'heure et montrent, chiffres à l'appui, combien au juste chaque substance cause de catastrophes.

Tag(s) : #Drogues, #Prévention, #Politique
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